Œuvre collective créée lors du Festival de La Trousse, coordonnée par Marie Delnaud. Ce collage mêle affiches, dessins et éléments visuels en résonance avec la conférence gesticulée "Y’a Pas de Nous Sans TOIT", reflétant l'engagement autour du logement et l'éducation populaire.
Œuvre collective, coordonnée par Marie Delnaud de la Cour des Arts de Tulle. Autour du logement, en résonance avec la conférence gesticulée de Sofi : Y’a Pas de Nous Sans TOIT

Festival de La Trousse – Édition « Éduquons ! »

Une idée lancée à l’assemblée générale de La Trousse corrézienne, un an de préparation pour nos trois organisations – le collectif Gesticulons en bas à gauche, l’OCCE et nous – ont abouti, début mai, à trois jours intenses de rencontres en tout genre, salle Latreille à Tulle. Retour sur ce beau moment.

L’éducation populaire comme fil rouge de la manifestation et aussi comme bannière. Apprenons, encore et toujours, de nous-mêmes. Nous sommes convaincus que chacun a des savoirs à découvrir et à transmettre ; que l’apprentissage de nouvelles connaissances, de nouvelles compréhensions est crucial et peut être une source d’énergie, de régal, de félicité. D’ouverture et de compréhension.

Très rapidement, les organisateurs se sont dit que les moyens nécessaires pour l’organisation d’un festival (disponibilité de la salle, travail bénévole, communication et tutti quanti…) étaient trop précieux pour rester sagement au service d’une seule proposition, ce ne seront pas « juste » des conférences gesticulées. Autant bouger vraiment, offrir de multiples propositions de transmissions et combler chaque interstice du programme ; aux participants d’y faire leur choix.

À l’image de nos individualités, de nos associations, de nos publics, les supports ont été divers et variés. Nous nous sommes autorisés à aller dans chaque direction qui nous inspirait : conférences, ateliers, lecture, rap, vente aux enchères, maquillage, petit groupe, grand groupe, dessin, découpage, encadré, épinglé, collé… Mélanger les techniques, les manières d’apprendre, sortir de la position du sachant et de l’apprenant, intergénérationnel, convivial, anarchique, autogéré.

On a essayé d’aller le plus loin et large possible dans le respect des uns et
des autres, chacun a pu y trouver une place, et si les personnes en charge des suivis de gestion se sont (un peu) arrachés les cheveux pour suivre le tout, on a participé, on s’est entendu, on a quasi équilibré le budget, on a pris du plaisir…

Du plaisir à voir tout le monde découper les Trousses pour construire un collage collectif, reflet de notre société, à imaginer des dessins de presse, à voir les enfants investir l’espace de jeux, à être là.
Dur, oui ; prenant, mais revigorant aussi. Et, de belles conférences, où l’on en apprend de belles, comme de ressentir dans son corps la pression subie par un jeune « dys-tout » (lexique, orthographique, etc.) pendant son apprentissage scolaire.

Un « porteur de parole » c’est à la fois un temps d’échanges et une exposition de propos rapportés : on affiche une question dans la rue et on discute avec ceux souhaitant y répondre. Photos prises sur le marché de Tulle, samedi 27 avril 2024

Après en avoir discuté les uns et les autres, on peut d’ores et déjà annoncer qu’une suite est désirée, la date de mai 2025 a été évoquée. Pour nous rejoindre dans cette belle épopée et aider à la construction de la prochaine édition, contactez-nous par courriel : latroussecorrezienne@ilico.org (ilico avec UN seul L !) ou par voie postale : 36 avenue Alsace-Lorraine, 19000 Tulle.

Réflexion autour de l’installation paysanne, du coût de la terre, Croqué à l’atelier défi dessins de presse, le 4 mai 2024

« Les sandwichs véganes étaient excellents. »
« La tireuse à bière a très bien marché ! »
« Tout m’a plu. »

Par LES PETITES MAINS DE LA TROUSSE

Essayer encore

Illustration humoristique montrant la tour administrative de Tulle avec un dessin de chien, Loreleï, grimpant sur le bâtiment, en lien avec l'histoire du chien médiateur mentionné dans les bureaux de la cité Jean-Montalat.

Mais il est où, le toutou ?

Dans la tour ! Il y aurait eu un chien dans les bureaux de « …

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