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Bon, la plupart d’entre nous (qui sommes dotées d’un vagin, j’entends) avons déjà eu à négocier avec les armées de candidas albicans installées pépères in vagino avec la ferme intention d’y rester (3 sur 4 d’entre nous y sont confrontées au moins une fois dans leur vie).
Le candida occupe naturellement les voies génitales et il sait se tenir tranquille, en bon coloc. Mais des fois, il prolifère, et c’est le bordel !
En gros, si ça gratte, ça brûle, et que des pertes genre lait caillé tombe dans la culotte, banco, c’est gagné.
Dans ce cas-là, on a beau être de nature accueillante, on essaie quand même en principe de leur rappeler qu’ils sont un peu trop nombreux sur une propriété privée, avec prière de laisser les lieux en l’état.
La solution allopathique réside dans l’utilisation du sacro-saint ovule purificateur. Sauf que les champignons sont teigneux et que ce qui marche une fois marche rarement deux : ces petits fumiers deviennent résistants et se réinstallent pour passer l’hiver suivant, toujours sans payer de loyer.
Que faire ?
Concrètement, la mycose vaginale provient souvent soit d’une prise d’antibiotiques (80 % des prises d’antibios sont suivies d’une vaginite) et/ou d’un terrain trop acide. Les champignons microscopiques ne s’installent que là où ils se plaisent : un terrain non perturbé ne les accueille pas.
Il faut donc nécessairement changer ses habitudes alimentaires, au moins quelques temps (éliminer sucre raffiné, pâtisseries, thé, café…) ; une cure de citron d’un mois (jus d’un citron par jour) peut aider à vous « ré-alcaliniser ».
Plusieurs solutions existent, à vous de les tester, combiner, et voir celles qui vous conviennent le mieux. Pas de dogme : ce qui marche sur l’une ne marchera pas forcément chez la copine.
En interne
Consommer de l’ail… et pour éviter l’haleine de renard, on peut même mettre une gousse directement dans le vagin (si, si!)
Extrait de pépins de pamplemousse → 30 gouttes 3 fois par jour.
Probiotiques : plutôt L. acidophilus, en cure de plusieurs semaines (combat la mycose et évite les récidives).
Canneberge (ou cranberries) : antifongique naturel, qui marche aussi pour les infections urinaires ; en jus, à raison d’un verre par jour, ou en gélules.
Propolis : on peut essayer d’en trouver de la pure chez un apiculteur sympa, et se fabriquer un tampon avec (une boule enroulée dans un bout de compresse, le tout attaché avec une ficelle pour pouvoir ressortir le tout). C’est aussi un antifongique naturel.
En externe
On peut appliquer du yaourt nature (bio, de préférence) ; ça soulage les symptômes et les démangeaisons vulvaires, c’est déjà ça (un tampon imbibé de yaourt porté quelques heures chaque jour marche aussi).
L’huile essentielle d’arbre à thé (tea tree) : à DILUER dans de l’huile d’olive ou d’amande, et à appliquer sur la vulve. Vous pouvez aussi en imbiber un tampon et le garder quelques heures chaque jour (attention, jamais pure !).
Voilà les filles ; et n’oubliez pas, ni dieu, nichons !