On ne perçoit pas tous le monde qui nous entoure de la même façon. De même, notre mémoire ne travaille pas à partir des mêmes informations. Connaître son « profil de perception », c’est utiliser ses caractéristiques personnelles pour mieux apprendre. En ces temps de rentrée, voici un outil qui pourrait se révéler bien utile !
Trois principaux canaux de perception
D’après-vous, êtes-vous plutôt visuel, auditif ou kinesthésique ? Le visuel utilise ce qu’il voit, tandis que l’auditif retient plutôt ce qu’il entend. Le kinesthésique, moins connu, s’appuie sur les trois autres sens : le toucher, et par extension le mouvement, ainsi que le goût et l’odorat.
Je me rappelle avoir fait cette expérience à la fac : un individu avait surgi dans l’amphi, parlé quelques minutes et était ressorti. Plus tard dans le cours, le prof nous avait demandé de décrire ce qui s’était passé. Alors que les uns avaient plutôt perçu et retenu l’aspect de l’individu (physique, vestimentaire, ses tatouages), les autres évoquaient sa voix, ses propos, et d’autres encore le ressenti qu’avait provoqué en eux cette irruption.
Connaître ces différents profils de perception du monde, et surtout quel est le nôtre*, peut nous permettre de mieux apprendre.
S’appuyer sur le profil dominant
Pour faciliter les apprentissages, deux idées vont nous guider. La première, c’est de s‘appuyer sur le profil dominant. Si je suis visuel, je vais apprendre mes leçons en les regardant attentivement, en les surlignant ou en les illustrant. Si je suis auditif, les dire, les entendre, voire les enregistrer sera plus profitable. Il me faudra aussi porter attention à étudier dans un environnement silencieux. Un kinesthésique aura lui tout intérêt à réécrire ses leçons, apprendre en marchant, en dansant, et à utiliser du matériel, en maths par exemple.
D’ailleurs attention, les kinesthésiques sont souvent des élèves en difficulté dans un système scolaire où il faut rester immobile, alors qu’ils ont besoin de manipuler et de bouger. Rester assis leur demande tellement d’efforts qu’ils n’ont plus beaucoup d’énergie pour le reste. Enseignants, apprenez à connaître vos élèves, et permettez à ceux qui en ont besoin de bouger, en silence. Parents, laissez marcher, danser, sauter vos enfants pendant leurs devoirs.
Développer les autres profils
La deuxième idée sera de solliciter petit à petit les autres canaux afin de développer tous les profils de perception et optimiser les apprentissages. Le visuel pourra se mettre à parler pour développer sa perception auditive ou écrire pour la kinesthésique. L’auditif pourra dessiner, écrire pour développer ses autres canaux.
Connaître ces différents modes de perception du monde pourra également permettre d’apaiser certaines tensions du style « mais je te l’ai répété trois fois ! ». Ben si c’est un visuel… loupé ! Essayez plutôt la pancarte !
* Pour connaître votre profil de perception, rendez-vous sur un moteur de recherche. Tapez les mots clés : « visuel auditif kinesthésique », et à vous de trouver le test qui vous conviendra le mieux selon votre âge, la longueur du test ou les phrases proposées.
Le kinesthesique est plustôt un sens humain qui nous mostre une inteligence sensible. Le peintre Giorgione a fait son tableau la tempête ,avec plusieurs stations autour du centre du tableau pour que les yeux restent au dehors du centre . Cela à été fait justement pour que le regard soit sensibilisé par les bastonets existant en majorité à lá péripherie de lá retine ou lá sensibilité à lá lumière est plus intense que au centre où se trouve lá vision centrale corniènne. Cette pratique à permit au regardant de voir lá lumière d’un éclaire plus brillente que jamais. Giorgione avec son inteligente sensible kinesthésique à decouvert lá difference entre lá vision centrale plus analitique et lá vision péripherique plus inconsciente 400 ans avançar lá science.