Catégorie : LTC 45
Être précaire, tout un métier
La séquence électorale du printemps 2022 a confirmé que le gouvernement du pays reste pour l’heure aux mains des néolibéraux. Entre une inflation qui explose, une réforme de l’assurance-chômage qui restreint considérablement les droits des sans-emplois, une réforme des retraites qui promet une baisse drastique des pensions pour l’ensemble de la population, et une fonction publique où le nombre de contrats précaires explose, il est à prévoir qu’une bonne partie de la population en souffre. Je rencontre Adèle(1), précaire professionnelle en Corrèze, pour mieux comprendre l’art d’être toujours en galère. Le Président l’a bien dit : il suffit de traverser la ... Lire la suite
Match de légumes
On entend parler de l’inflation tous les jours, les prix montent, les salaires stagnent, la précarité augmente, ça fait flipper. Entre les idéaux écolos et le bourrage de crâne médiatique, où acheter nos légumes de qualité au meilleur prix ? Comparer les prix dans l’alimentaire est un parcours semé d’embûches : paniers, filets, barquettes, dans la grande distribution tout est bon pour éviter l’obligation d’afficher le prix au kilo, sans parler calibrage, labels, origines, et marges variables… Les comparaisons qui suivent ne tiennent donc pas compte des catégories extra, I et II(1), et sont faites en choisissant une grande surface différente à ... Lire la suite
Quand vient le règne de l’injustice sociale et de l’irresponsabilité écologique pour la gestion de l’eau
Connaissant mon engagement pour la défense et la protection de la ressource en eau, et, en tant qu’élue à Tulle de 2014 à 2020, celui pour la gestion de l’eau en régie et une tarification plus juste, une Tulliste m’a interpellée : « Vous avez vu la facture intermédiaire de l’eau que je viens de recevoir du Syndicat du Puy des Fourches ? C’est incroyable ! Le prix de l’abonnement ! En 2021, 57 euros, et en 2022, 83,58. Et le prix du m3 d’eau ? En 2021, 1,50 euro, et en 2022, 2,09. C’est tout le contraire de ce que vous aviez fait à la mairie de ... Lire la suite
Les préfectures coupent sournoisement les vivres aux associations
Cet article, voici des années qu’IPNS le couve. Si jusqu’alors nous n’avions pas pris le sujet à bras-le-corps, c’était pour différentes raisons : des associations qui nous rapportaient leurs déboires avec l’administration ne voulaient pas « envenimer les choses », préféraient « jouer l’apaisement » et ne pas prêter le flanc à la critique, craignaient des rétorsions si on révélait comment l’État, via les préfectures, s’immisçait dans leur financement, l’octroi d’un emploi aidé ou d’un agrément, au-delà pourtant de ce qui leur semblait légitime.Pour écrire cet article, nous avons rencontré de nombreuses actrices et acteurs associatifs qui préfèrent se taire. Ne paraissent donc ici qu’une ... Lire la suite