Auteur/autrice : Serge Astrakhan

« Trop de charges ! »

Voilà ce qu’on entend à tout bout de champ. Mais de quoi s’agit-il ? Quand on s’y penche, l’histoire des charges est en fait celle des cotisations. Et l’essentiel de ces dernières finance la sécurité sociale pour tous. L’histoire d’un élan humaniste qui rencontre une vaste organisation nationale d’entraide. Le début du siècle est marqué par la deuxième révolution industrielle qui fabrique les grands patrons d’industrie. Leur fortune se fait sur la plus-value : la différence entre la vente des produits et la somme du coût du travail et des matériaux nécessaires à la fabrication. Le maintien de la force de travail ... Lire la suite

La science valide l’éducation bienveillante

Même si les bienveillants peuvent parfois être taxés de laxistes, de soixante-huitards attardés ou de faiseurs d’enfants rois, voilà que les neurosciences viennent à leur secours et prouvent… qu’ils ont bien raison ! Éduquer de façon bienveillante, c’est tout d’abord questionner ce que l’on fait vivre à nos enfants. S’arrêter et se demander : « je veux qu’il devienne quoi mon enfant ? ». Lorsque la réponse est « un être libre, responsable, paisible, ouvert, bien dans sa peau, respectueux, heureux », il y a alors fort à parier qu’on s’intéresse à l’éducation bienveillante. C’est quoi une éducation bienveillante ? Une éducation où l’on va toujours chercher à ... Lire la suite

Au menu : le syndrome prémenstruel

Topo On connaît toutes différents signes désagréables avant d’avoir nos règles ou à l’ovulation. La palette des désagréments est vaste : nos seins sont durs, douloureux, on se gorge d’eau façon éponge marine, on se sent sans énergie, Georges nous tape sur les nerfs (y faut croire qu’il est particulièrement con et égoïste une fois par mois), on fait de l’herpès, on déprime, des boutons refont surface alors que merde, ça fait quand même quelques années qu’on pensait en avoir fini avec la puberté, on a mal au dos, au crâne, au ventre… J’arrête là la liste (non exhaustive) de nos ... Lire la suite

Paulette prépare son purin d’ortie

Paulette a un potager, alors ce mois-ci elle prépare son purin d’orties. Mais à quoi ça sert ? L’ortie est riche en azote, mais faible en potasse. On l’utilise comme fertilisant en arrosage, ou comme éliciteur (qui permet à la plante de développer ses défenses naturelle, en pulvérisation). Pour préparer du purin d’ortie, c’est tout bête. Il suffit de cueillir 1 kg de feuilles d’orties (non montées en graines), que l’on laisse macérer quelques jours dans 10 litres d’eau, à l’abri de la lumière (dans un récipient en plastique, pas en métal). Après 1 à 2 semaines de macération (en remuant ... Lire la suite

Paulette cuisine de la colle de farine

Paulette aime bien faire tout elle même. Alors souvent, Paulette cuisine cette colle, qui lui est utile des dizaines de fois dans l’année ! Ses ingrédients sont toujours présents dans sa cuisine, elle est plus simple encore à réaliser qu’une béchamel, les enfants peuvent l’utiliser sans danger, et même s’ils la mangent, c’est sans danger ! Bref, c’est la recette à retenir. C’est une colle à papier, qui marche sur de nombreux supports : murs, bois, métal… Il vous faudra – une cuillère à soupe de farine ; – une cuillère à café de sucre ; – deux à trois verres d’eau. – un fouet ... Lire la suite

Paulette fait du pain cocotte sans pétrissage

Paulette est gourmande, mais ni hyper patiente, ni très minutieuse. Alors Paulette, elle cuisine facile et efficace. Ce mois-ci, Paulette fait son pain. Du pain ? C’est super, pensez-vous, mais que c’est pénible de pétrir ! Et bien Paulette, elle, ne pétrit pas. Non. Et elle n’a pas non plus de machine à pain. Il vous faudra de la farine (blanche, complète, comme vous voulez), du sel, du levain ou de la levure fraîche ou sèche de boulanger. Paulette utilise toujours du lev’blé, du levain en poudre, mais si ce n’est pas votre cas, adaptez la quantité de levure à votre poids ... Lire la suite

Libérez l’ocytocine !

Marianne regarde des dessins animés. Son papa vient lui dire que c’est l’heure du bain. Marianne se met à pleurer, se laisse glisser de la chaise, son corps se raidit, elle hurle et se roule par terre… Ça vous parle ? « Caprice, n.m. : Volonté soudaine, irréfléchie et changeante de quelqu’un ». En qualifiant de « caprice » les crises de nos enfants, nous leur prêtons quelque volonté de se mettre dans cet état-là. Nous imaginons de ce fait qu’ils peuvent la maîtriser. Nous réagissons par quelques « calme-toi ! », « arrête ton caprice ! » ou toute autre injonction (inefficace) à s’arrêter. Parfois nous nous imaginons même que c’est ... Lire la suite

Cantons contés

Le 22 mars nous élirons les nouveaux conseillers départementaux. Ils se nommaient auparavant conseillers généraux. Une nouvelle appellation pour un nouveau découpage territorial d’une fonction dorénavant exercée en binôme homme/femme. La division par deux du nombre des cantons permet cette disposition. Une obligation à la parité qui tordra le coup à la domination masculine. Mais la réforme de 2013 change aussi la fonction historique des cantons. Les départements, au nombre de 83 puis 101, ont été créés au sortir de la Révolution pour permettre d’administrer la Nation et de mettre en œuvre la République. Le découpage est territorial. Il tient ... Lire la suite

Au menu : la Candidose

Topo Bon, la plupart d’entre nous (qui sommes dotées d’un vagin, j’entends) avons déjà eu à négocier avec les armées de candidas albicans installées pépères in vagino avec la ferme intention d’y rester (3 sur 4 d’entre nous y sont confrontées au moins une fois dans leur vie). Le candida occupe naturellement les voies génitales et il sait se tenir tranquille, en bon coloc. Mais des fois, il prolifère, et c’est le bordel ! En gros, si ça gratte, ça brûle, et que des pertes genre lait caillé tombe dans la culotte, banco, c’est gagné. Dans ce cas-là, on a beau ... Lire la suite

L’imposture du libéralisme

Adams Smith : « Chaque individu met sans cesse tous ses efforts à chercher, pour tout le capital dont il peut disposer, l’emploi le plus a1vantageux ; il est bien vrai que c’est son propre bénéfice qu’il a en vue, et non celui de la société ; mais les soins qu’il se donne pour trouver son avantage personnel le conduisent naturellement, ou plutôt nécessairement, à préférer précisément ce genre d’emploi même qui se trouve être le plus avantageux à la société ». Voilà ce qui fonde, à l’époque des Lumières, la théorie du libéralisme économique. La somme des intérêts individuels ferait ... Lire la suite