Au menu : la sécheresse vaginale…
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… qu’il convient de différencier du « défaut de lubrification ».
La première est liée à une perte d’humidité du vagin au quotidien ; alors que le défaut de lubrification ne concerne que les moments d’excitation et les rapports sexuels, sans être forcément couplé à une sécheresse vaginale. Vous suivez ?
Tout d’abord, une phase de décomplexion féminine s’impose. Figurez-vous, les cocottes, qu’en France on n’ose globalement pas en parler, ni aux copines, ni même à notre gynéco. Sujet tabou. Alors laissez-moi vous rappeler que loin d’être un symptôme marginal, un sacré paquet d’entre nous est ou sera touché : près de 30% des femmes de moins de 50 ans sont concernées, et à partir de la ménopause, le nombre est exponentiel.
Les problèmes engendrés les plus fréquents (et pas des moindres) sont des démangeaisons, des rougeurs et irritations vulvaires, et des douleurs lors des rapports sexuels (hétéros ou pas). Pénétration difficile, douleurs pendant et après la partie de jambes en l’air, et par voie de conséquence baisse de la libido, tension dans le couple, déprime…
En temps normal, le vagin est humide et souple ; c’est lorsque les sécrétions hormonales sont perturbées ou quand la flore vaginale est déséquilibrée que rien ne va plus.
Que faire ?
D’abord, tenter de cibler la cause ; si on est enceinte, qu’on allaite, ou qu’on est ménopausée, c’est certainement la conséquence d’un bouleversement hormonal. Si vous n’appartenez à aucune de ces trois catégories, plusieurs causes sont possibles : stress, anxiété, tabac, alcool, drogues, médicaments, contraceptif (la pilule), infection génitale (mycose and co), hygiène intime trop fréquente, etc.
Des solutions simples et efficaces, il y en a ! Pour maintenir une bonne lubrification au quotidien, appliquez de l’huile de coco vierge matin et soir (intérieur et extérieur), ça soulage et ça sent bon, et en plus elle est anti-infectieuse, antifongique, antibactérienne et anti-inflammatoire (le top, quoi). On peut aussi opter pour le gel d’aloe vera ou l’huile de rose musquée. Le tout en bio, ça va de soi.
Faites un point sur votre alimentation : évitez les aliments générateurs d’acide et les produits laitiers, et gavez-vous d’aliments riches en acides gras essentiels : fruits secs oléagineux (noix, noisettes, noix de cajou, amandes, graines de lin…) et olives ! Ou d’aliments riches en phyto-oestrogènes : soja sous toutes ses formes (tofu, tempeh…).
Avant un rapport, faites durer les préliminaires au moins 20 minutes (masturbation, cunnilingus, favoriseront l’hydratation du vagin). Et si vous devez quand même utiliser un lubrifiant lors des rapports, optez encore une fois pour l’huile de coco (rayon alimentaire), sauf si vous êtes adepte de la capote, attention, l’huile les rend poreux.
Voilà les filles ; et n’oubliez pas, ni dieu, nichons !